lunes, 14 de noviembre de 2011

Patsy -comme un appel-


A veces han de pasar décadas hasta que logramos poner nombre a los recuerdos. Hoy, tras 25 años, encontré, al fin, aquel rumor cuya armonía solo llegaba a oir claramente al final de la noche. Pero un día, luchando contra el fin de un buen sueño, rescaté del olvido una sola frase: "il emporte mes rêves". Y a través de ella, lo encontré. Y tras volverla a escuchar, me doy cuenta de que bastaría con quedarse en los dos primeros minutos. Pero esos dos minutos, previos a uno de tantos estribillos ochenteros escuchados por un adolescente más, podría escucharlos hasta siempre, como estoy haciendo ahora, con esa insistencia loca que logra revivir, solo en el perfecto delirio de toda noche de forzada lucha contra la vigilia, a Jeanmi, Monique, Thierry, Christophe, la Maison du Quartier, la escalada con Jose y Pepín, los bocadillos con Celine, Helene, Cyrile, Aurelie. La Bernerie en Retz, Pépé y Mémé, Renaud,partenaire particulaire, Mylene Farmer, las latas de ravioli relleno, los tebeos en francés. El olor del plástico de las primeras Nike, compradas en Oxford Street...

Pero de estos recuerdos, solo sabe José

Un oiseau plane tout là-haut dans le ciel,
il emporte mes rêves,
le vent se prend dans ses ailes.

Les gouttes de pluie,
qui tombent de feuille en feuille,
caressent les arbres d'où s'échappe un cri.
C'est comme un appel, un signal,
une raison tropicale
pour mon âme de céder au voyage idéal.

Oh, c'est comme un appel, «jungle dream»,
une douce sensation dont je suis victime.
C'est comme une révolte, «jungle dream»,
d'un sentiment qu'on réprime.
C'est comme un appel, «jungle dream»,
l'envie de voler par-dessus les cimes.
J'ai comme l'illusion d'être la victime,
vertige du secret à dire.

Le vent tiède souffle dans ses cheveux,
oh il caresse ma peau,
j'ai le vertige de ses yeux bleus.

Il y'a tant d'amour au fond de mon âme
qu'elle s'envole vers celui qui réclame.
Et par delà les fleurs, par-dessus les forêts,
l'oiseau fou m'entraîne
vers le monde qui me plaît.

Oh, oh, c'est comme un appel, «jungle dream»,
une douce sensation dont je suis victime.
C'est comme une révolte, «jungle dream»,
d'un sentiment qu'on réprime.
C'est comme un appel, «jungle dream»,
l'envie de voler par-dessus les cimes.
J'ai comme l'illusion d'être la victime,
vertige du secret à dire.
C'est comme un appel, «jungle dream»,
une douce sensation, oh dont je suis victime.
C'est comme une révolte, «jungle dream»,
d'un sentiment qu'on réprime.
C'est comme un appel, «jungle dream»,
l'envie de voler par-dessus les cimes.
J'ai comme l'illusion d'être la victime,
vertige du secret à dire.

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