lunes, 16 de julio de 2007
le meilleur week-end depuis des années
Dimanche après minuit. Je viens d’arriver du concert de Michael Nyman avec le group Chekara de Tetouan, et maintenant, en écoutant «diary of love », joué par Nyman, je ne peux que témoigner la fin d’un des plus riches week-ends d’une vie. Vendredi, la surprise de savoir que Francisco Hernandez, maître et surtout ami, venait me visiter et rester tout le week-end. Les nerves sont partis et, avec eux les préparatifs : préparer la maison de Pablo Casals et la rendre habitable pour deux génies de la peinture et un autre ami. Aller les chercher à la gare de Atocha et dîner. Apres, Bars, Pubs et alcohol jusqu’au six heures du matin. Deux heures de sommeil et aller rendre habitable pour mon ami Isidor la maison de Preciados. 14 :00 heures : Cocido madrilène au Malacatin avec le maître et compagnie, et visite au Prado. Après de dizaines de visites au Prado, quatre heures en compagnie de Francisco Hernandez m’ont convaincu de que je n’ai la moindre idée de peinture. Cette samedi, on m’a fait découvrir la géométrie de la peinture : on m’a démontré que le Guernika se trouvait déjà dans « las Hilanderas » de Velazquez. On m’a montré que « les Meninas » est construit dans deux plans : le supérieur montre la géométrie et l’inférieur place le monde organique, donc c’est aux « meninas » que se trouvent le monde de la science et le monde de l’homme. On m’a montré un Goya qui aimait, qui était admiré. Les peintres espagnols sont des espagnols qui peignent et donc, ne disent pas la vérité, et peignent un œil avec un seul point, tandis que les anglais, les français, peignent des oeils parfaits, complets et complexes. Après le Prado, dîner avec Marta, Pedro, Anuska et la pétite –et charmante- Isabel et, noch einmal, nuit jusqu’au quatre heures au «Jardin Secreto » et des autres bars moins glamoureux, mais aussi géniales. Aujourd’hui matin, Rastro ; après-midi avec Paco Hernandez à l’expo de Patinir, et terraza à l’hotêl Palace. A 22 :00, Mr. Nyman meets Fernando Lerma et LFA. A ce moment-là, c’est une heure du matin, je dois rester et me préparer pour une semaine de travail dur et, néanmoins, je ne pense qu’à la vie, à l’intensité des mémoires, et je conclus que la vie n’est pas une question de quantité, mais de qualité. On doit remercier Dieu des jours comme ceux-la, puisque ce sont les mémoires qui nous sauveront, qui resteront au cœur quand le reste des choses, des matières, soient passées, soient mortes.
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